Archives /// 2009/2010

"Peau d’âme"
 

Au seuil de la mort, le Garçon Doré se voit dans l’obligation de raconter sa vie. Après un séjour de 15 mois dans le ventre de sa mère où il découvre et dévore les contes de fées, le héros arrive au monde dans un milieu hostile où il n’est pas désiré. Pour échapper à la réalité, il s’invente un univers où les personnages des contes se mêlent aux figures de son entourage…

Sylvain SAVARD est comédien.
Il est aussi fondateur et directeur de BAFDUSKA Théâtre. Québécois né à Chicoutimi, il joue au théâtre notamment sous la direction de Laurent Serrano, Serge Lipszyk, Pascale Daniel-Lacombe et Anouch Paré…
Au cinéma, on le voit entre autres dans Mesrine : L’instinct de mort de Jean-François Richet.

Benoit GAUTIER est auteur, scénariste, metteur-en-scène.
Il participe à une vingtaine de productions audiovisuelles. Il écrit, adapte et monte une dizaine de pièces pour la compagnie franco-canadienne BAFDUSKA THÉÂTRE. Il est aussi journaliste de cinéma à « Écran Noir ».

 

« L’écriture raffinée et poétique du texte comme du spectacle est servie par un acteur enchanteur, dégourdi et
avisé, Sylvain Savard. Un spectacle à l’onirisme inventif ».
La Terrasse

« Un conte de fées trash et une mise en scène tout à fait originale. On ne peut s’empêcher d’être attendri par
l’imagination débordante et l’énergie de Sylvain Savard se débattant avec ses multiples rôles ».
Le Monde

« Le Garçon Doré transforme les contes de fées en histoires pour adultes qui grincent, émeuvent et, à force de
pirouettes ironiques et turbulentes, métamorphosent la laideur en beauté souveraine. Comment n’y
prendrions-nous pas un plaisir extrême ? »
L’Avant scène théâtre

Mieux vaut ne pas rêver sa vie que ne pas vivre du tout

Comment accepter la vie lorsqu’elle ne correspond pas à ses rêves ? Comment ne pas être tenté de réinventer sa propre existence ? N’est-ce pas la seule solution pour survivre ? Pour sauver sa peau et son âme ?…Avec un humour sanglant, Peau d’âme évoque ce mal de vivre à travers le miroir déformant
de la mémoire. Ce presque monologue s’empare de certains contes de fées de Charles Perrault, fantasmes auxquels s’agrippe le Garçon Doré pour échapper à une réalité hostile. Ce récit doit beaucoup au cinéma.
Par sa forme déstructurée, il rappelle La Ronde et Lola Montes de Max Ophuls. Les rêves mêlés à la réalité font un clin d’oeil à Juliette des Esprits de Federico Fellini. Quant à l’interprétation éclatée des contes, elle sourit à Peau d’Âne et à Lady Oscar de Jacques Demy. Cette pièce a été créée en 1999 et reprise en 2000 au Théâtre du Guichet Montparnasse. Pour le Festival BAFDUSKA initié par le Théâtre du Bourg-Neuf, elle se réveille comme la Belle au bois dormant d’un sommeil de presque 10 ans. Avec la participation de Nadine
Girard et sous une nouvelle forme de lecture-spectacle.

Benoit GAUTIER